Écoles taurines: apprendre à tuer à des enfants… c’est permis

Publié le par Objectif Révolution Animale

 Tout d’abord, je voudrais exprimer ce que je ressens, et que partagent tous les acteurs de la protection animale: une grande colère envers la classe politique en général — élus ou qui se présentent pour l’être, insensibles à la souffrance de ceux qui ne sont pour eux «que des bêtes» et méprisant les 66% (sondage le plus bas) de la population opposés à la corrida. 

 
En France, il est permis, dans les écoles taurines, à des adolescents de «se faire la main», à l’arme blanche, sur des herbivores de moins de deux ans, c’est-à-dire des veaux. L’apogée, c’est la finale annuelle de «Graines de toreros». Elle a eu lieu samedi dernier à Rodilhan (Gard), organisée par l’agglomération nîmoise. Les places étaient gratuites — enfin pas complètement, car elles étaient de fait à la charge des contribuables. Une action pacifique, non violente, à l’initiative du CRAC Europe, Comité Radicalement Anti Corrida pour la protection de l’enfance (www.anticorrida.com ), a été conçue et orchestrée par son vice-président, Jean-Pierre Garrigues, en partenariat avec Animaux en péril (Belgique, www.animauxenperil.be ) et Droits des animaux (www.droitsdesanimaux.net ). Avec, entre autres, la participation du CLAM, Comité de libération animale de Montpellier, du groupe de Lutèce, de la BAC, Brigade Anti Corrida de Marseille… Ci-dessous, communiqué du CRAC Europe et texte inédit de J.-P. Garrigues pour «La Puce».
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• Photo CRAC Europe
Luce Lapin
lucelapin@charliehebdo.fr
10 octobre 2011



Communiqué de presse
Du pain et des jeux! Écoles de torture, écoles de la violence!


Samedi 8 octobre à 15 h 50, les associations CRAC Europe pour la protection de l’enfance (France), Droits des animaux (France) et Animaux en Péril (Belgique) ont investi les arènes de Rodilhan, petit village à quelques kilomètres de Nîmes. L’agglomération nîmoise organisait la finale de «Graines de toreros». 


Spectacle gratuit, payé par les contribuables, bien entendu. Spectacle au cours duquel six veaux devaient être torturés à mort, hurlant de douleur sous les coups d’épée d’apprentis tortionnaires. Notre objectif: empêcher la tenue de ce spectacle ignoble par une action pacifique d’occupation de l’arène. À 15h50 donc, 30 militants ont déployé dans les gradins une quinzaine de banderoles pendant que 65 autres pacifistes allaient s’enchaîner sur le sable. C’est alors que le monde de la tauromachie a montré une fois de plus son vrai visage: celui de la haine, de la violence; celui de la barbarie. Les 65 militants ont été tout simplement roués de coups: coups de pied et coups de poing à la tête et dans le dos. Bras, pieds et jambes tordus. Certains militants ont été traînés par les cheveux. Des spectateurs sont descendus dans l’arène pour participer à la curée. D’autres debout, le bras tendu, poing serré et pouce vers le bas, demandaient notre mise à mort. Cette sauvagerie, cette pluie de coups a duré près d’une demi-heure pour celles et ceux qui ont résisté le plus longtemps. Aucun militant n’a répliqué, aucun militant n’a insulté. Les consignes étaient claires et ont été respectées à la lettre.
Ivres de haine et aussi d’alcool pour bon nombre d’entre eux, des spectateurs se sont attaqués à un caméraman de France 3 (info diffusée sur France 3 Sud samedi 8 octobre, au journal du soir). Vingt militants portent plainte dès aujourd’hui et font constater leurs blessures. Une militante a le pied fracturé, de nombreuses contusions, elle est en état de choc et vient d’obtenir une ITT de plus de huit jours. Nous n’en resterons pas là, d’autres actions viendront, plus fortes, plus nombreuses, toujours pacifiques. Faudra-t-il que des militants soient gravement blessés ou y laisse leur vie pour qu’enfin les politiques prennent leurs responsabilités? Manuel Valls, grand défenseur de la corrida, en ce jour  de primaire socialiste, se met clairement du côté de la populace violente et haineuse. Du côté des tortionnaires, des sadiques et des assassins en puissance. Quand on est capable de torturer des animaux pour le plaisir, on est capable de s’attaquer à des militants pacifistes qui ne se défendent pas non plus. Le monde de la corrida est le monde de la lâcheté et de la violence !
Saluons enfin le «courage» du ministre de l’Inculture, Frédéric Mitterrand, pour avoir élevé au rang de patrimoine culturel de la France ce spectacle abject!


Pour l’ensemble des courageux militants
Jean-Pierre Garrigues
Vice-président du CRAC Europe
• www.anticorrida.com 

Vidéos sur: • http://www.dailymotion.com/video/xlk9jx_rassemblement-anti-corrida-arene-rodilhan-08-10-11_news 
• http://www.youtube.com/watch?v=X_dP8_73KPM&feature=youtu.be 
• http://www.youtube.com/watch?v=SwUtLyYzdBY 
•Vidéo sur le site de France 3: http://languedoc-roussillon.france3.fr 
• http://www.objectifgard.com 

Texte inédit
Les barbares se dévoilent


Parce que notre société n’accepte plus, dans son immense majorité l’existence même de la torture tauromachique, sa glorification et ses ramifications mafieuses, le CRAC Europe pour la protection de l’enfance, Droits des Animaux et Animaux en Péril ont sauté, le 8 octobre, dans les arènes d’un petit village des environs de Nîmes pour dire STOP à la barbarie. Il s’agissait d’empêcher que 6 veaux soient torturés à mort par des apprentis bourreaux dans le cadre du festival «Graines de tortionnaires», pardon! «Graines de toreros», ce qui est parfaitement synonyme… À 15h50, 95 militants ont déployé des banderoles et ont sauté dans l’arène pour s’enchaîner. Le déferlement de violence de la populace a été sans précédent sur les pacifistes. Après Fréjus, après la Catalogne espagnole, les sadiques en tout genre commencent à comprendre que la fin de la corrida est proche, en France comme en Espagne.
L’opposition est forte aussi au Portugal et en Amérique latine. Ce lynchage (plus de 20 militants portent plainte pour coups et blessures), cette violence gratuite et même ce pillage (lunettes arrachées et volées, caméras et pièces d’identité volées, poches fouillées et volées…) se sont déroulés sous les yeux des organisateurs et de personnalités du monde taurin. Pas un n’a bougé, pas un n’est intervenu pour faire cesser le massacre… Nous allons prendre conseil auprès de nos avocats. Une plainte pour non-assistance à personnes en danger est sans doute envisageable.
Ce 8 octobre, une chose est certaine, nous avions face à nous la lie de la société qui avait enfin trouvé mieux qu’une corrida avec des taureaux : une corrida humaine…
Jean-Pierre Garrigues
CRAC Europe
• www.anticorrida.com

 

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Publié dans @ ... Corrida

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